Coordination: Profa. Dra. Ediméia Maria Ribeiro de Mello (Associação Brasileira de Pesquisadores em Economia Solidária); Profa. Dra. Lucília Machado (UFMG)
Programme: La pandémie de Covid-19 est arrivée au Brésil à la mi-février 2020 et a eu des impacts majeurs sur les travailleurs des secteurs productifs les plus touchés par les mesures d’isolement social, ainsi que sur les travailleurs informels, à l’ère des politiques néolibérales. Les premiers sont menacés par la réduction des activités et la réduction des revenus et du chômage qui en résulte, face à une réalité de perte des droits légaux dans les relations de travail. Les travailleurs informels (environ 38,3 millions de personnes, selon l’IBGE) souffrent de voir leurs sources de survie réduites, voire éliminées, car la réalisation de leur demande dépend souvent de l’approche physique des clients et / ou des fournisseurs. La plupart de ces travailleurs, privés de réserves pour faire face à des crises, ont le choix entre s’exposer à la contagion ou être privés de besoins indispensables. Pour les chômeurs, peu couverts par la législation du travail, les options incluent l’adhésion au groupe informel ou l’accueil par des réseaux de solidarité, à un moment où ils peuvent être confrontés aux mêmes problèmes. Ce GT propose de débattre des implications de la pandémie et de ses associations avec la grave crise économique du capitalisme actuel pour, en particulier, ces deux groupes de travailleurs. Il est proposé de stimuler la réflexion sur les moyens de faire face à cette situation difficile, en mettant l’accent sur les politiques publiques (santé, revenus et éducation), du point de vue de leurs capacités qualitatives et quantitatives pour les sauvegarder efficacement. Ainsi, l’objectif est d’apporter des analyses et des diagnostics sur le scénario défavorable sans précédent de la société brésilienne, ainsi que des suggestions et des justifications pour l’amélioration des politiques publiques qui répondront aux populations les plus vulnérables en crise.